Wilfrid Lucas

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Wilfrid Lucas
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
BallainvilliersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Wilfrid Louis Eugène LucasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions

Wilfrid Lucas, né à Caen le et mort le à Ballainvilliers (Essonne)[1], est un poète français, qualifié par Georges Chapier d'« homme du Moyen Âge attardé dans le XXe siècle ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Il publie un recueil de poésies, puis entreprend un immense cycle "épique, marial et visionnaire". Ses immenses poèmes en vers réguliers, qui retracent la Genèse et multiplient les variations sur le credo chrétien, seraient tout a fait ennuyeux si, çà et là, quelque baroquisme ne se mêlait à leur laborieuse application.

Après quatre couronnements partiels (dont le prix Archon-Despérouses en 1947)[2], l'Académie française a couronné l'ensemble de son œuvre en et décerné en 1955 le prix Auguste-Capdeville pour l'Ensemble de son œuvre poétique.

Son portrait par Pino della Selva est conservé au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg[3].

Il fut membre de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Roses s'ouvrent (Figuière, 1911).
  • Marie de Magdala (musique de Henri Nibelle), pièce biblique (1921-1923)
  • La Cité bleue (1926), prix Catulle Mendès[5]
  • La Route de lumière (Figuière, 1927)
  • Les Cavaliers de Dieu (Figuière, 1935), prix Artigue de l'Académie française en 1936
  • L'Évangile du soir (Didier, 1947)
  • Le Grand Voilier des âges (Beauchêne 1952)
  • Le Porche de la mer (Beauchêne, 1954)
  • La Couronne de joie (Beauchêne, 1958)
  • Au soir des roses : dernières poésies, Beauchesne, 1976
  • Mémoires, préface du docteur André Soubiran, Beauchêne, 1967.

Prix littéraire[modifier | modifier le code]

Tous les ans, la Société des poètes et artistes de France attribue un « Grand Prix de Poésie Wilfrid Lucas » :

  • 2010 : Bernadette Arnaud pour son recueil Au rythme des saisons.
  • 2011 : Max-Firmin Leclerc pour son recueil Le Cap des Trente (éditions Florilège).
  • 2012 : Dominique Simonet pour son recueil À quatre temps.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Thomas , À la lumière d'un grand message, essai critique sur l'orthodoxie littéraire et métaphysique du poète Wilfrid Lucas dans l'épopée spiritualiste chrétienne des "Cavaliers de Dieu", éditions du Ventdebout, Paris, 1948.
  • Georges Chapier, Le Grand évangile blanc de Wilfrid Lucas. Étude analytique et critique de l'évangile du soir, poème lyrique, éd. Crépin-Leblond et Cie, 1950
  • Louis Chaigne, Manuel de la littérature catholique en France de 1870 à nos jours, Paris, 1939, p. 52.
  • Encyclopédie Catholicisme, t. 7, 1975, col. 1238-1239
  • Robert Sabatier, La Poésie au vingtième siècle, t. 1 : Tradition et évolution, Paris, 1982 (Histoire de la poésie française, vol. 6), p. 73-74
  • Irénée Mauget, « Wilfrid Lucas », La Vie limousine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Robert La Peyrade, « Le secret d'une île », La Vie limousine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales du Calvados, commune de Caen, année 1882, acte de naissance no 681, avec mentions marginales de mariage et de décès
  2. « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  3. Ouvrage collectif: Le portrait dans les musées de Strasbourg: à quoi ressemblons-nous?, Éditions des Musées de la ville de Strasbourg, 1988, tableau reproduit en page 363.
  4. Peyrade.
  5. a et b Mauget.

Liens externes[modifier | modifier le code]